vendredi 11 juin 2010

La femme en vert ☺☻

Surprenant, enrichissant, entraînant, à lire absolument.

Des vies de famille pas toujours roses


Un dépaysement total, des ossements datant de la seconde guerre mondiale, des histoires de familles : une femme battue, une fille droguée, un enfant handicapé… C’est ce qui compose ce merveilleux livre La femme en vert d’Arnaldur Indridason qui a remporté de nombreux prix tels que le CWA gold Dagger en 2005. Il a écrit quelques livres devenus des bestsellers internationaux La citée des Jarres a notamment été traduit en plus de vingt langues !
L’histoire se passe en Islande, à Reykjavik, la ville natale d’Alnaldur.
Erlendur, l’inspecteur principal, se trouve obligé de concilier se vie professionnelle et sa vie privée. Pour la première fois il ne peut se permettre d’échapper à son devoir de père et doit mener son enquête sur des ossements dont on ne sait rien durant les trois quarts du roman et la personne la plus susceptible de faire avancer l’enquête décède des suites d’un interrogatoire peu enrichissant . Le fil conducteur du roman repose sur des secrets de famille. Ils ralentissent le déroulement de l’enquête mais après tout ne sont-ils pas plus au moins présents dans toutes les familles ? On en vient finalement à se demander quels sont-ils dans notre propre famille. Mais relativisons l’ensemble, il y a peu de risques qu’ils soient aussi importants que ceux présents dans ce roman.
Nous voilà replongés dans l’époque de la seconde guerre mondiale (les ossements datant de cette époque) qui n’était pas très présente en Islande sûrement à cause de son éloignement. À l’époque les mentalités étaient bien différentes. Aujourd’hui en Europe tout du moins il ne viendrait à l’idée de personne de se suicider car l’on est enceinte et pas mariée. Mais certains points restent peu changés : la situation dans laquelle se retrouvent les femmes violées, ce qui est très bien illustré dans ce livre.
C’est finalement toute une époque résumée dans ces 350 pages. On en redemande !
L.A

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