vendredi 11 juin 2010

Les rivières pourpres ☺



Critique : « Les rivières pourpres» de Jean Christophe Grangé


Qui sème la haine, récolte la vengeance...la mort.


Porté à l'écran par Mathieu Kassovitz, Les Rivières pourpres pourraient évoquer par son titre un roman ennuyeux mais... détrompez vous! Il n'en n'est rien! Ce récit est plutôt sombre et dur : il surprend. Les Rivières pourpres nous entraînent au cœur d'une université de l'Isère qui renferme un terrible secret.
Jean Christophe Grangé qu'on surnomme le Stephen King français maintient un suspens constant tout au long de son roman, tenant le lecteur en haleine grâce à des personnages ambigus, des décors criants de vérité et avec beaucoup de rebondissements.
Ça débute plutôt fort, avec Niémans, un flic pas vraiment gentil mais qui a de l'expérience. Il se retrouve à Gernon pour le meurtre aux circonstances étonnantes d'un bibliothécaire de la fac, qui après avoir été mutilé, a été retrouvé pendu à une falaise. La position et l'état atroce dans lesquelles la victime est retrouvée sentent le bon film d'horreur et nous fait penser que ce n'est que le début d'une effroyable série.
De son coté, Karim Abdouf qui essaie de se faire un nom dans la police,travaille sur un vol dans une école et une profanation de tombe. Deux affaires qui paraissent différentes mais pourtant incroyablement liées !
Dans le roman, on retrouve souvent cette phrase « nous sommes les maîtres, nous sommes les esclaves, nous sommes partout, nous sommes nulle part, nous sommes les arpenteurs. Nous maîtrisons les rivières pourpres» qui a l'air incompréhensible mais qui pourrait bien être la clé.
Ce roman a une écriture dynamique et des dialogues efficaces. Ce récit vraiment haletant emballera les amateurs dès les premières pages, Les rebondissements et autres frissons resteront garantis jusqu'à la dernière page.

A tous ceux qui aiment les thrillers osés, tentez l'aventure !
Aurélie.T

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