vendredi 4 juin 2010

L'AMANT de Marguerite Duras ☺☺☺

Un livre assez difficile à lire mais une belle histoire de femme qui revient en arrière dans sa vie.

Marguerite Duras de son vrai nom Marguerite Germaine Marie Donnadieu, est née le 4 avril 1914 à Giadinh et morte le 3 mars 1996 à Paris. C'est une écrivaine, romancière, dramaturge, cinéaste. Elle a écrit d'autres œuvres comme «Jaune le soleil» ou encore «Un barrage contre le pacifique». Beaucoup de critiques écrites sur elles, disent qu'elle a écrit de très bons livres.

L'apparence du livre est très simple. C'est une page blanche où se trouve le titre de l'œuvre et son auteur en bleu et en majuscules. L'édition du livre c'est «les éditions de minuit». Ce livre a été écrit en 1984.Le genre du livre est romanesque c'est un roman autobiographique.

Le livre parle d'une adolescente qui découvre la sexualité, et pas vraiment l'amour en fait, avec un japonais dans l'Indochine française. La famille est propriétaire bien sûr mais on ne sait pas trop de quoi, des champs, des moulins...La mère est complètement «à côté de la plaque». Elle ne s'occupe pas de ses enfants. Son aîné semble violent, maltraitant. Il y a comme une odeur d'inceste entre la mère et l'aîné. La fille est la dernière et est complètement délaissée. Elle s'abandonne dans les bras de cet homme comme dans un suicide. Elle revendique presque son geste. Et pourtant personne n'en parle. Ce livre est un voyage dans le temps. Des années après la guerre, après les mariages, les enfants, les divorces, les livres...», dit-elle. A la fin de sa vie, Marguerite Duras réinvente son amour perdu. L'amant n'est plus qu'un fantôme, un fantasme. C'est pourquoi, peut-être le film de Jean-Jacques Annaud avait tant choqué: comme s'il prenait le texte au premier degré, mettant en images, trop présentes, une histoire à jamais révolue, aux souvenirs évanescents. Aujourd'hui, à l'inverse, Astrid Bas à écrit une critique littéraire qui défend une intuition juste: celle de l'absence de l'homme. Mais son jeu, trop académique, n'exprime rien du poids de l'existence, de la douleur, de la nostalgie.

On passe du moment de l'histoire à plus tard, au moment où elle raconte sa vie. On a des références à d'autres livres. Il semble que ce soit une espèce d'autobiographie de Marguerite Duras.

«Cet amour insensé que je lui porte reste pour moi un insondable mystère. Je ne sais pas pourquoi je l'aimais à ce point-là de vouloir mourir de sa mort. J'étais séparée de lui depuis dix ans quand c'est arrivé et je ne pensais que rarement à lui. Je l'aimais, semblait-il, pour toujours et rien de nouveau ne pouvait arriver à cet amour. J'avais oublié la mort». Ce passage caractérise bien le voyage dans le temps: le retour en arrière à la vie active et inversement.

Ce livre parle d'une histoire d'amour brisée, ce qui le rend agréable à lire. L'auteur remonte dans son passé assez douloureux. L'auteur nous fait voyager dans le temps ce qui est très agréable car on comprend mieux le livre au fur et à mesure de le lire.

Paru aux éditions de Minuit en 1984, 148 pages.
J.B


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